Marion Livran est une artiste parisienne. Formée initialement à la gravure, elle eut un coup de foudre immédiat pour la linogravure, qu’elle pratique depuis 5 ans.

Très sensible au corps, à ce qu’il donne à voir, à toucher, à sentir, à ses mouvements, sa densité, sa composition… elle tente de capturer la fragilité de cette enveloppe et la trace que nos émotions, nos vies laissent en elle, en surface et en profondeur.

Ce sont ces moment d’épiphanies qui la passionnent, ces vagues qui déferlent en nous et nous rendent vivants.

« J’aime m’intéresser à l’invisible, ce qui met en mouvement ou ce qui fige. Le corps dispose de réponses avant même qu’elles ne montent à notre conscience (si tant est qu’on sache l’écouter). Ce sont ces moments d’épiphanies qui me passionnent, ces vagues qui déferlent en nous et nous rendent vivants. »

Bastien Figuié aka UNIKO, est un jeune directeur artistique formé au design dans le sud de la France, amoureux du branding minimaliste, des belles lettres et des formes épurées. Après être passé par différentes agences de communication parisienne dans le milieu du luxe et du corporate, c’est tout naturellement qu’il a souhaité élargir son champ d’action et sauter le pas… pour enfin présenter ses illustrations. Minimaliste, joyeux, parfois abstrait ou tantôt typographique, le travail de Bastien garde comme fil rouge des couleurs franches et assumées et l’énergie qui en ressort. Bastien Figuié travaille aujourd’hui en tant que directeur artistique freelance.

Originaire de Californie, Benjamin Schwartz vit à Paris depuis 2018.
Artiste multi disciplinaire, il a travaillé dans le cinéma, la photographie, mais aussi dans la mode en tant que designer et cordonnier autodidacte.

Sa dernière série sur les pains de différentes boulangeries parisiennes, réalisée au pastel, explore notre lien avec cet aliment indispensable de l’alimentation française ; son histoire, son artisanat.

Benjamin Schwartz espère également s’associer à des organisations internationales de justice sociale qui se concentrent sur le gaspillage alimentaire et l’accès à une alimentation de qualité, et collaborer avec elles sur des projets mêlant l’humanitaire et l’art.

Illustratrice française de 26 ans, Lucile est originaire de la Presqu’île Guérandaise. Fascinée par le pouvoir de l’image depuis son enfance, c’est à Berlin qu’elle débute sa carrière artistique en 2019. Elle travaille désormais depuis son studio à Paris et s’éclipse parfois pour rendre visite à l’océan Atlantique.

À travers des couleurs à la fois vives et douces et des formes arrondies, Lucile souhaite véhiculer un message d’optimisme, faire sourire, égayer une journée et attirer l’attention sur l’importance à donner à l’autre et à la nature.

Ses techniques de création varient de la conception digitale à la peinture acrylique en passant par le dessin à l’encre. En ce qui concerne l’impression, elle emploie de préférence les techniques artisanales et écologiques (risographie, sérigraphie, linogravure).

Peintre et illustrateur reconnu, Martin Jarrie travaille pour la presse et l’édition, en France et à l’étranger. Il a obtenu en 1997 le grand prix de la Biennale internationale de l’illustration de Bratislava  et deux mentions spéciales à la Foire du livre pour enfants de Bologne en 2010 pour Hyacinthe et Rose (ed.Thierry Magnier) et en 2012 pour Rêveur de cartes (ed.Gallimard Giboulées). Il a été exposé de nombreuses fois en France, en Italie, au Japon, au Portugal, en Suisse et aux Pays-Bas. On peut voir ses peintures au Musée de l’illustration à Moulins et au Musée de la Chasse et de la Nature à Paris.
Son exposition en début d’année 2020 au musée Belvédère aux Pays-Bas a remporté un vif succès.

L’Imagier du vivant, son dernier ouvrage, est paru chez Seuil Jeunesse. Son prochain album “Les deux géants” paraîtra en octobre 2021 aux editions HongFei.

Il est représenté à Paris par Arsenic Galerie, rue Guénégaud et par la galerie Adorable Art & Design à La Haye.

Clara Debray est une jeune autrice et illustratrice française. Elle grandit dans un petit village de Chartreuse dans les Alpes et rejoint Paris pour ses études. Après un diplôme en design textile en 2016 à l’école Duperré, elle intègre l’école des Arts Décoratifs de Paris dont elle est diplômée en 2020.

Le sentiment d’appartenance à l’environnement dans lequel elle a grandi ne l’a jamais quittée. Elle vit à présent à Annecy et consacre une grande partie de son travail d’illustration à transmettre son sentiment personnel de la montagne. Elle aime dessiner des paysages et visages qui racontent des histoires.

Les couleurs sont primordiales pour Clara ; et les outils traditionnels tels que la peinture à l’huile et les pastels lui permettent de s’exprimer pleinement.

Créé en 2016 par Diane Marissal et Jérémie Leblanc, Les Canailles est un duo où les influences littéraires et artistiques de l’un se mélangent à la culture visuelle et graphique de l’autre. Qu’il s’agisse d’illustrations, de sérigraphies ou d’édition, le collage est au centre de leur pratique à quatre mains.

«Notre univers plastique, à la croisée de ces domaines, mêle culture populaire, graphisme et abstraction pour explorer le caractère narratif et poétique des images. Face à un pessimisme ambiant, nous voulons réinstaurer une relation de curiosité, de fiction et de dialogue avec tous, petits et grands.»

Cément Thoby a tout juste 29 ans et pourtant c’est déjà un virtuose du crayon gras, du crayon de couleur et du pastel à l’huile…

Après des études en animation, à l’EMCA d’Angoulême, il travaille sur des grosses productions d’animation mais aime avant tout immortaliser les paysages et les compositions sauvages qu’il découvre lors de se voyages.

Fasciné par la lumière, les ombres et les textures des arbres il suit d’abord ses propres pas même si Félix  Valloton et le japonais Kazuo Oga, DA des films du studio Ghibli l’inspirent dans son art.

Avec ses couleurs percutantes plus proches de la peinture impressionniste que de l’illustration, il aime créer un chemin vers l’inconnu, une atmosphère mystérieuse, paisible et intemporelle qui donne envie d’y aller.

Sophie Brice est passionnée de typographie, de papier et de voyages. En 2015, elle découvre Amsterdam et son architecture si singulière. Mais là où beaucoup se laissent subjuguer par les façades colorées, elle voit les lignes qui s’entremêlent. Fascinée par la symétrie des immeubles, elle dessine sa première sérigraphie.

Dès lors, chaque voyage fera l’objet d’une interprétation graphique traduisant un sens aigu de l’observation. Tout est minutieusement pensé pour s’imbriquer et refléter au mieux l’essence même de la ville ou du pays illustré.

Brice Postma est graphiste, illustrateur, peintre, sérigraphe.
Parfois toutes ces activités se télescopent dans sa tête, il est perdu, ne sait plus à quel sein se vouer. Les larmes sont libératrices, alors Brice pleure un bon coup, se recroqueville dans un coin de son atelier et là, comme rechargé, il reprend ses esprits et stakhanovise, il peint le matin, crée des brosses virtuelles le midi, imprime en début d’après-midi et dessine des ours blancs ou peut-être des pingouins de la fin de journée jusqu’en soirée.

Primée plusieurs fois pour son travail, Beatrice Alemagna a remporté en 2017 et 2018 la médaille d’or de la société des illustrateurs aux États-Unis, le prix de l’Association Book Award en Angleterre et le prestigieux grand prix de l’illustration en France.

Cette autodidacte, fan de Tomi Ungerer et multi primée, est installée en France depuis vingt ans. Elle a publié plus d’une trentaine d’albums en tant qu’auteure-illustratrice et ses ouvrages sont traduits dans le monde entier. Elle a souvent exposé son travail chez Artazart, des « petits poux » à « Un grand jour de rien ».

Elsa Martino est une jeune illustratrice, graphiste et directrice artistique. Elle assume les couleurs vives et c’est d’ailleurs par ses tons osés que l’on reconnaît immédiatement son travail. Son trait est minimaliste, très graphique. Des silhouettes de femmes, jambes, fesses ou poitrines, se détachent sur des fonds colorés. Elsa a emprunté son amour pour les couleurs qui pètent à David Hockney, l’un de ses artistes préférés.

Côté thème, on est en plein dans la culture urbaine ou la street-culture. La jeune illustratrice ne détaille pas les traits et les visages mais s’intéresse plutôt aux tenues et aux courbes de ses personnages. Ces dessins représentent des détails de la vie quotidienne qui lui « tapent à l’œil ».